Destination le Brésil, l’Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts Belem. Sur les traces de son passé glorieux et en route pour une traversée mythique, voire magique, vécue de l’intérieur. Le trois-mâts Belem retrouve les routes de son histoire dont celles de l’Amérique du sud et des Antilles presque un siècle plus tard.Une odyssée haute en couleurs. Du Brésil à la Guyane via l’estuaire de l’Amazone pour un retour aux sources et un grand reportage choc…
► EXTRAIT
« L’humeur est bougonne en ce samedi matin sur le Belem ! Au mouillage depuis bientôt 8 jours, l’unique trois-mâts barque français a pourtant fêté son retour en fanfare dans la capitale de l’Etat du Para au nord-est du Brésil. 95 ans après sa dernière escale dans cette ville brésilienne qui lui donna son nom, le fameux trois-mats est revenu. « Le Belemretrouve les routes de son histoire dont celles de l’Amérique du sud et des Antilles presque un siècle plus tard », précise doctement le commandant, Marc Cornil. (…)
Autre clin d’œil de l’histoire, les retrouvailles en Amérique du sud en avril dernier ont été savoureuses comme l’explique avec délectation le commandant. « Lors des derniers jours de l’escale à Belém, j’ai fait une rencontre exceptionnelle. Celle d’un des descendants de l’armateur qui a décidé de la construction du trois-mâts. Il faut savoir que l’armateur Monsieur Crouan disposait à l’époque de comptoirs dans l’État du Para au Brésil ». Avant d’ajouter pompeusement : « Naviguer en Amazonie et en Guyane, c’est naviguer sur la plus grande scène naturelle du monde ». Voilà qui promet ! » (Stéphane Dugast)